Changer de métier après prof, c'est possible !


La réforme des retraites de 2023, prise par un gouvernement inflexible malgré ce fantastique mouvement populaire rarement vu depuis 2000 dans les rues de toutes les villes de France, démoralise beaucoup de salariés et notamment les professeurs.

 

Il était déjà difficile aux professeurs des écoles de dépasser 55 ans devant élèves, à quelques exceptions près que les médias font passer pour des généralités, alors 64 ans, voire 67 ans à 70 ans devant élèves, tu imagines ?

 

NOUS, ON NE L'IMAGINE MEME PAS !

 

Depuis 2006 nous avons lu des milliers de témoignages de souffrances au travail provenant de professeurs titulaires du 1er degré (Maternelle, Primaire) et du 2nd degré (collège, lycée, classes préparatoires aussi) qui n'en pouvaient plus de leur métier, alors qu'ils l'avaient envisagé pour toute leur vie.

 

Aujourd'hui, avec une durée de carrière obligatoire de 43 ans, ce ne sera plus possible d'arriver en bonne santé à ta retraite si tu passes toute ta vie comme professeur. Les problèmes de santé surviennent très vite pour les professeurs des écoles qui sont déjà 30% à souffrir vers 35 ans de troubles musculosquelettiques, et plus de 65% après 50 ans à en souffrir. Georges FOTINOS, chercheur, a réalisé de nombreuses études à ce sujet et tu trouveras toutes ses études ici.

 

Alors à 64 ans minimum, tu imagines ?

 

NOUS, ON NE L'IMAGINE MEME PAS !

 

Le gouvernement comme tous ceux qui l'ont précédé depuis 33,5 ans vient de démontrer qu'il n'a pas compris que les professeurs perdaient en pouvoir d'achat progressivement, à chaque quinquennat. Et que revaloriser les professeurs, pour lui, c'était systématiquement faire travailler plus les enseignants, pour en réduire le nombre, quitte à pousser vers le burn-out ceux qui décident de rester. Et c'est ce qui se passera pendant toute la période du papy-boom, jusqu'en 2050 au moins.

 

Le gouvernement comme les précédents depuis 2011, vient de reculer le niveau de recrutement des professeurs au niveau d'une Licence 3, car il ne parvient pas à augmenter de 40% les professeurs, ce qu'ils ont perdu en pouvoir d'achat depuis 40 ans !

 

Cela ne peut que continuer avec une classe politique sourde à leurs demandes, quelle que soit la majorité présente au pouvoir, sauf pour les faire travailler toujours plus. 

 

AIDE AUX PROFS te conseille d'anticiper ta fin de carrière, dès maintenant, par la réflexion sur nos pages. La retraite, si tu as entre 25 et 45 ans, ça te paraît encore abstrait, mais si tu as plus de 50 ans, tu te rends déjà bien compte, par ta fatigue régulière que 64 à 70 ans, que "ça ne va pas le faire". 

 

ALORS, ANTICIPE, DE TOUTES LES MANIERES POSSIBLES !

 

Anticiper, c'est imaginer ce que serait ton niveau de vie si tu décides de partir à 64 ans avec une pension amputée des 3 à 5 dernières années à enseigner qui comptent chacune 5% dans le taux de ta future pension.

 

Si tu es devenu(e) professeur à 24 ans + 43 ans obligatoires d'activité plein temps, sans jamais prendre de temps partiel ni de disponibilité, cela te fera 15% de moins. 67 - 3 = 64. => Tu toucheras 60% ou moins de ton dernier salaire brut.

 

Si tu es devenu(e) professeur à 26 ans + 43 ans obligatoires d'activité plein temps (idem), cela te fera 25% de moins. 69 - 5 = 64.

=> Tu toucheras une pension de 50% ou moins de ton dernier salaire brut.

 

Edouard Philippe a déjà dit dans les médias que s'il était élu un jour Président de la République (il y pense), il reculerait l'âge de départ à "65, 66 ou 67 ans" (d'âge minimum de départ).

 

TU IMAGINES ? NOUS, ON NE L'IMAGINE PAS DU TOUT !

 

Avec un taux de 75% maximum (seulement si tu atteins le taux plein) de remplacement de ton dernier indice détenu pendant au moins 6 mois, tu vois le problème (75 - 25 = 50) : ta pension sera de 50% de ton dernier indice. C'est comme si le gouvernement avait réussi à aligner (sans le dire) le régime des fonctionnaires sur celui des salariés du privé dont le taux est calculé à 50% du salaire moyen perçu sur leurs 25 meilleures années.

 

50% de l'indice détenu par les certifiés et professeurs des écoles en classe exceptionnelle (10% d'entre eux y accèdera), c'est actuellement 4714,23 € x 50% = 2357,00 € bruts x 0,9 (environ 10% de charges) = 2121,30 € nets. Presque autant qu'en début de carrière ! 

 

Professeur devient la profession où tu gagneras autant à ta retraite

qu'au début de ta carrière.

 

Le seul moyen de t'en sortir, c'est d'avoir travaillé dès tes 16 à 18 ans.

 

En 2024, il faut avoir gagné sur l'année au moins 6.990,00 € pour valider 4 trimestres.

La règle est différente pour un fonctionnaire: ses trimestres sont calculés par période de travail de 90 jours = 1 trimestre. Un calcul qui leur est très défavorable.

 

EVOLUER, C'EST EVITER LA PRECARITE

 


QUELLES SOLUTIONS, ALORS ?

 

1) Gagner en compétences dans les 10 premières années de ta vie d'enseignant, pendant lesquelles tu seras le mieux payé en regard de ton ancienneté (après, les échelons progressent moins rapidement, les primes se réduisent) pour progresser ensuite vers un métier mieux rémunéré, dans le public ou le privé, en ayant multiplié les formations.

Tu auras vécu un beau métier, passionnant, jeune, en bonne santé, dans les meilleures conditions qui soient, en exprimant pleinement ta créativité. 

 

2) Réaliser un cumul d'activité va juste t'épuiser sans réellement te faire gagner plus, puisque tu auras dû prendre un temps partiel ou un mi-temps, en perdant des trimestres pour ta retraite, et les textes du Code Général des Fonctionnaires seront là pour restreindre voire stopper ton cumul. Nous avons cru entre 2009 et 2018 à cette alternative, mais nous n'y croyons plus: c'est perdre du temps, et de l'argent.

 

3) Envisager au bout de 10 ans une disponibilité par tous les moyens possibles, et c'est facile:

- il suffit que ton conjoint, si tu es en couple, soit muté: tu le suis, c'est une disponibilité de droit que l'administration doit accepter dans les 2 mois, et tu pourras travailler dans le public (hors EN) ou le privé om tu veux, en choisissant ton lieu de résidence (sans en être empêché par une nécessité de service). 

 

- si tu es célibataire, une disponibilité pour convenances personnelles, à redemander jusqu'à l'obtenir. AIDE AUX PROFS en a fait l'une de ses spécialités en APRES PROF.

 

4) Il reste aussi la démission et la rupture conventionnelle. La 2e t'apporte un petit capital de 6 à 12 mois de salaire selon ton ancienneté, car les académies n'accordent que les taux planchers, sans respecter les termes des décrets du 31.12.2019, mais t'empêche de retravailler pendant 6 ans pour la Fonction Publique de l'Etat (la bonne nouvelle c'est que tu peux retravailler dans la Fonction Publique Territoriale). Et tu peux obtenir une Allocation de Retour à l'Emploi (ce qui est impossible en disponibilité ou par démission, sauf si elle est "légitime").

 

5) Avoir commencé ton parcours professionnel dans le Privé, en entreprise, en gagnant nettement mieux ta vie que n'importe quel professeur, est un bon compromis. Tu prends le temps de payer ta maison, peut-être une résidence secondaire, d'acheter des appartements à louer, durant tes 22 à 50-55 ans, de te payer de belles vacances pendant que tu es en pleine forme, et de belles études à tes enfants. Comme le taux de chômage des 50-64 ans est élevé et que 60% ont encore un emploi à cet âge, ils sont sûrs de pouvoir être recrutés comme professeur, puisque l'on en manquera jusqu'en 2050. Ceux qui auront très bien gagné leur vie pendant 30 ans pourront se permettre de travailler à temps partiel ou à mi-temps leur 10 dernières années, devenus rentiers avec leurs appartements en location !

 

AIDE AUX PROFS s'est spécialisée dans l'accompagnement vers la démission et la rupture conventionnelle des professeurs. 85% de nos adhérents réussit dès la 1re demande, et plus de 95% à la 2e demande consécutive dans toutes les académies.

 


AIDE AUX PROFS s'est spécialisée depuis 2009 dans les démissions et les demandes d'indemnité de départ (IDV de 2009 à 2019, puis IRC depuis 2020).

 

Nous en avons accompagné plus de 300, dont 85% ont réussi dès la première année (contre moins de 20% en moyenne pour ceux qui tentent l'aventure en solo).

 

Nous accompagnons aussi des demandes de disponibilités, si tu veux conserver un parachute, si tu n'es pas sûr(e) de toi pour ta reconversion.

 

ADHERER A AIDE AUX PROFS