Pour sa 14e chronique, Alain BOUVIER attire notre attention sur les enseignements de cette crise sanitaire en matière d'enseignement hybride.
L'Ecole reviendra-t-elle en arrière ensuite, à ce que préconisent les partisans du statut quo, ou avancera-t-elle en inventant de nouveaux chemins pour que l'enseignement comprenne une plus grande part de distanciel qu'actuellement ? Ce serait une révolution, qui permettrait peut-être de pallier le manque d'attractivité du métier de professeur.
Assurément, le CNED comme CANOPE - le projet de transfert des ateliers CANOPE à leurs académies géographiques est-il toujours d'actualité, la décision du Dgesco de décembre 2019 datant d'avant la crise du Covid19 ? - ont un grand rôle à jouer dans la conception de ce que peut être le métier du professeur au 21e siècle.
La crise actuelle a montré les insuffisances en matière d'enseignement hybride de notre système. Il lui faudra anticiper d'autres crises similaires du fait du réchauffement climatique, et conduire dès à présent une réflexion constructive et de formation des acteurs pour les rendre polyvalents, et adaptables rapidement à un enseignement hybride, plutôt que revenir au seul enseignement en présentiel.
Le Ministre a montré qu'il préférait privilégier l'enseignement présentiel, sous pression des parents d'élèves, et certainement d'un système administratif plus versé dans le présentiel que le distanciel, alors qu'une révolution de l'acte d'enseigner est en route... reste à savoir comment la pérenniser...
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